La Peine de Mort – Edition 1
Présentation du jeu
La peine de mort a été rétablie en France par le Président Vincent Niyanta – qui en vérité, a tout du parfait dictateur. Cette condamnation irréversible est sublimée, le Président souhaitant en faire un réel divertissement afin de calmer une France révoltée. Vous incarnez un détenu, et votre sentence est la peine de mort. Vous ne savez pas où vous êtes, mais une chose est certaine : vous avez la possibilité d’échapper à votre condamnation… si vous y mettez le prix.
La Peine de Mort est une murder dans un univers alternatif au notre, sous une forme dystopique.
En 2012, un nouveau président est élu : Vincent Niyanta. Président, vraiment ? Rapidement il s’avère mener une dictature, en clamant diriger la France sous un régime démocratique.
Toujours en 2012, selon l’INSEE, la France a un taux d’incarcération de 100 individus sur 100 000 ; elle a également 70 000 détenus pour 61 000 places. On entasse dans les prisons, le personnel est surchargé. La solution du président ? La réhabilitation de la peine de mort. Mais ce président ne veut pas qu’elle soit simplement une solution à un problème, mais qu’elle soit approuvée par la population afin que les manifestations contre lui s’amenuisent. En effet, notre cher président à l’égo surdimensionné n’apprécie pas qu’on le déprécie. Ainsi la peine de mort se remet en place sous les conditions des décennies précédentes : l’exécution sera faite à une date nonprécisée après épuisement de tous les recours.
En effet, ce serait une torture, selon les études, pour le détenu de connaître la date de son exécution car elle façonne une attente douloureuse et angoissante. Une autre façon de faire baisser les chiffres des détenus dans les prisons surchargées est de diminuer la criminalité en France. Ainsi, afin de dissuader les potentiels criminels de commettre même un infime délit, Vincent Niyanta réforme la justice : même des petits délits sont passibles d’une condamnation à mort.
La France vit dans un climat de peur, craintive que le moindre faux pas ne les envoie à ’échafaud. Les premières condamnations à mort font parler d’elles, et le président y assiste, tel le roi qui assistait aux exécutions. Il prend en compte le potentiel en terme de divertissement d’une exécution publique et choisit, en 2018, sept prisonniers qui seront les premiers à innover une façon contemporaine de la condamnation à mort. Cette première édition a lieu le 22 avril après deux années de préparation et vous avez la chance d’en être les premiers participants.
Bonne chance.
/!\ Deux sessions sont prévues le même weekend ! Vous pouvez soit participer à la session du samedi 22 avril 2023 soit à la session du dimanche 23 avril 2023 !